Impact d’un grand joueur dans un match

Publié le par football.33

zidane.pngUn grand joueur apporte dans un grand match, ce truc qui fait la différence. Il possède une intelligence tactique supérieure et est un vrai leader technique. Suivant qu’ils soient avec ou contre nous, ils ont un impact direct sur la stratégie que nous devons mettre en place.

 

Mais ce qui permet au joueur d’être ce grand joueur, au-delà d’un travail acharné à l’entrainement, c’est une compétence naturelle, et très particulière qui le démarque de la plupart des autres joueurs. Les principales compétences concernées sont la vitesse, le dribble, le jeu aérien, le tir, l’organisation du jeu. Comment composer avec, ou contre, ce genre de caractéristiques ?

 

 

   

La vitesse

 

Lorsqu’un joueur est plus rapide que les autres, il a besoin d’espace pour marquer la différence et tirer partie de sa compétence. Il est donc judicieux de placer ce joueur sur les côtés, ou en pointe axial dans une équipe jouant assez bas (avec donc du champ devant lui). A l’inverse, lorsqu’il s’agit de défendre sur ce type de joueur, inutile de se tenir trop près de lui, il fera la différence dans la profondeur. Il faut donc anticiper et être prêt à anticiper sur la position ou il sera et non pas sur celle ou il est. La couverture réciproque est donc prépondérante. De plus, lorsque le jeu est de l’autre côté de celui du joueur rapide, la défense se décalant du côté du jeu, il faut être prêt à réagir face à une transversale qui exploiterai alors un espace monstre.

Exemple : Cristiano Ronaldo

 

 


La faculté d’élimination

 

Le joueur doté d’une bonne faculté d’élimination est capable de créer un espace dans une défense bien en place. Il peut constituer la solution face a un bloc regroupé qu’un jeu de passes courtes ne suffit plus à déstabiliser. Le dribbleur a besoin d’espace, mais à la différence du joueur rapide, sur une zone plus réduite. Il n’est pas nécessairement rapide sur la longueur, mais possède une rapidité d’exécution et de démarrage supérieure. Pour le contrer il faut généralement le prendre à plusieurs et à le confiner dans un espace très réduit, au risque de créer un trou ailleurs. Et surtout ne pas se jeter.

Exemple : Lionel Messi

 

 

 

Le jeu aérien

 

Le joueur de tête est généralement un attaquant utilisé comme pivot dans l’axe. Hors de la surface il participe à la construction en remisant, mais une fois dans la surface il devient très redoutable. Son timing au dessus de la moyenne lui permet d’être le premier à la réception des centres. Il est d’autant plus intéressant lorsqu’il possède une compétence de couverture de balle qui en fait un point d’encrage idéal dans un système offensif. Pour jouer face à lui, il n’est pas nécessaire de le serrer de trop près hors de la surface, il ne se délacera pas énormément et servira uniquement au déplacement du ballon. A l’intérieur de la surface, il ne faut pas hésiter à le prendre à plusieurs, en un contre un il aura le dessus.

Exemple : Marouane Chamakh

 

 


Le tir

 

La qualité de frappe de balle se trouve de plus en plus chez les milieux de terrains, ces relayeurs premières rampes de lancement du jeu et également redoutable en position de frappe aux abords de la surface. Face aux blocs trop bas et à la surpopulation de la surface de réparation, il peut être une solution en créant le danger dès les trente mètres. Le contrer n’est pas nécessairement la solution (risque de frappe contrée), il faut plutôt le contrarier, l’empêcher d’avoir une situation de frappe claire. Pour ça il faut monter sur lui, lui mettre la pression, afin de couper son élan, ce qui va généralement le forcer à faire tourner le ballon plutôt que frapper.

Exemple : Steven Gerrard

 

 

 

L’organisation du jeu

 

Le joueur capable de mener naturellement le jeu est le joueur clé de l’attaque. Sa faculté lui permet de créer le décalage juste, trouver la passe décisive, mettre en place les mouvements des joueurs offensifs afin de créer l’espace fatale à la défense. Son intelligence de jeu et son instinct sont très développé. En général, il rend ses coéquipiers bien meilleurs. Une fois qu’il a le ballon, il est redoutable, le marquage individuel, bien que plus à la mode, évite au joueur lui mettant la pression de finir hors de sa zone en le suivant. Mais il mobilise un joueur. L’idéal est encore de prendre le problème à la source,  de le priver de ballon, il faut être en mesure de connaître les circuits préférentiels de l’équipe afin de neutraliser les joueurs lui donnant le ballon avant qu’ils ne puissent le faire.

Exemple : Zinédine Zidane

Publié dans Dossiers

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<br /> Voir mon blog(fermaton.over-blog.com)Page-10<br /> THÉORÈME DU PEIGNE<br /> Conscience d'un joueur<br /> <br /> <br />
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