Joueurs de l'année
Meilleur joueur
Et le Big-Up d’or 2010 est attribué à Geraldo Mauricio Da Silva Wendel.
Cela aurait pu être Marouane pour n’avoir pas triché tout au long de la saison et avoir tout donné en livrant à chaque match un vrai combat, mais la saison du club s’est arrêtée un mois après celle de MC29, un mois décisif pour l'avenir du club.
Cela aurait pu être Plasil dans le même style que Geraldo, travailleur, discret, professionnel mais non moins utile dans un collectif. Wendel reste toutefois plus décisif.
Alors bien sûr, W17 à lui aussi eu son trou comme chaque année, et quand il est dans le dur ça se voit. Bien sûr Geraldo ne transforme pas une 2ème place en titre de champion à lui tout seul. Mais quel joueur est pied au planché du mois d’août au mois de Mai ? Meilleur buteur du club de la saison pour un milieu, Wendel à tenu la baraque à l’automne notamment dans les matchs moins sexy, qui valent eux aussi 3 points. Sa patte gauche sur coup franc est devenue une arme très importante pour les Girondins. Professionnel et appliqué jusqu’au bout, il aura surnagé au milieu du collectif dans les derniers matchs de la saison, allant jusqu’à prendre ses responsabilités en conférence de presse à propos de « l’avenir de certains » qui passerait avant le club. Big-Up.
Révélation
« L’incertitude est facteur d’échec » [B.Lizarazu]. Et si Sané était responsable de la deuxième partie de saison de Bordeaux. L’incertitude liée à son prénom : Ludovic ou Lamine, dont la presse n’a cessé de s’emparer a vraissemblablement contribué à perturber l'ambiance au château. Que dire du collectif lorsqu’il faut replacé le jeune Bordelais, l’hésitation d’un Mathieu, Marco ou Micka au moment de crier « Lamine à droite à droite coupe couuupe » ou « Ludo à droite à droite coupe couuupe » est sûrement le dixième de seconde de trop, celui qui au plus haut niveau ne pardonne pas.
De belles promesses pour un joueur récemment pensionnaire de National, qui semblerait s’appeler Ludovic.
Déception
La critique n’est pas gratuite. Et non il ne s'agit pas de brûler-ce-qu'on-aimé-l'année-dernière mais de parler de cette année. Après avoir mener un collectif au titre, avoir montrer un potentiel de futur très grand, doté d’un gros moteur, d’une vision de jeu et d’une technique bien au dessus du lot, Yoann Gourcuff a marqué le pas cette saison. Attendu au tournant, il a, de son propre aveu, « pas assumé ce statut de star ». Des gestes forcés, à la recherche de ce qu’ils étaient l’année passée, une saison discrète… Après avoir marché sur l’eau, espérons que cette saison est le purgatoire qui lui permettra de repartir plus fort.